Cette falaise, fréquentée depuis des décennies, notamment dans les années 70 et 80, a fini par tomber dans l’oubli, sauf pour les grimpeurs locaux. Pourtant, elle n’est pas que d’un intérêt très local, bien au contraire. Le rocher est très majoritairement d’excellente qualité et la patine de certains passages rappelle qu’il a été très fréquenté, notamment dans les lignes de faiblesse des dièdres fissurés, qui ont dû être parcourues par des générations d’alpinistes en « grosses » ! Si à l’époque on sortait au sommet et redescendait à pied, le rééquipement, notamment celui de 2018, permet désormais la confortable descente en moulinette. Le site est un peu bruyant du fait de la relative proximité de la route à grande circulation située en contrebas. Le rocher sèche dans l’ensemble rapidement après la pluie. On peut y grimper quasiment toute l’année, mais en été il y fait souvent trop chaud. De début novembre à la mi-février, le soleil, après une apparition temporaire en début de matinée (sauf au coeur de l’hiver), arrive assez tard : 10 h 45 (heure d’hiver) au 1er novembre et au 10 février, 11 h 25 au 25 novembre et 17 janvier. Éviter la période de début décembre à mi-janvier car le soleil est en outre caché à plus ou moins 12 h 30. Par contre il reste jusqu’en fin d’après-midi.
Ce site est assez exposé au vent du sud et à la bise, en tenir compte quand il fait froid.