Cette page est la dernière à ne pas être terminée ! Merci de votre patience Amélie - 14/03/2021 au soir

AVALANCHES et BRA

Dès que l’on évolue dans la neige, hors des pistes ouvertes, on est soumis au danger d’avalanche. Il peut être insignifiant ou au contraire très important. Si on ne peut presque jamais être sûr de la sécurité ou de l’insécurité d’une pente, à moins d’être loin de toute relief suffisamment raide pour provoquer une avalanche, il est par contre possible de connaître le risque à l’échelle d’un massif en consultant les BRA (Bulletin d’Estimation du risque d’Avalanche). Risque que l’on pourra plus ou moins affiner ou gérer localement en fonction des connaissance que l’on a sur la neige et les avalanches.

Le mécanisme de formation d’un manteau neigeux propice à des départs d’avalanches est complexe car il intègre généralement une succession de conditions météorologiques différentes où de nombreuses configurations sont possibles. Le problème se complique à cause de la grande variabilité de ces conditions à l’intérieur même d’un massif montagneux voire même d’une pente à une autre pente voisine.

Voyons quelques généralités.

Pour qu’une avalanche puisse se déclencher, l’inclinaison de la pente doit être supérieure à 20° environ, mais la plupart des avalanches se déclenchent dans des pentes comprises entre 30 et 45°. Mais en terrain plat ou peu raide, on peut être atteint par une avalanche partie d’une zone plus raide située à proximité.

Dans des cas extrêmes, on a vu des avalanches, après avoir atteint une vitesse importante, parcourir plusieurs centaines de mètres en terrain plat ou légèrement ascendant, voire plusieurs kilomètres dans le cas d’un gros aérosol de neige poudreuse.

Si l'on sait qu'en général, une avalanche se déclenche dans une pente dont l'inclinaison est supérieure à 30° (parfois un peu moins), il est extrêmement important de garder en mémoire qu'en terrain peu raide, une avalanche peu provenir de pentes raides situées à une distance assez importante (que cette avalanche soit spontanée, déclenchée par d'autres skieurs ou déclenchée à distance par vous même).

Sur cette photo, on voit en bas à gauche la trace de montée. Un skieur, en traversant la combe là où elle est peu raide, a déclenché à distance la pente raide située plusieurs dizaines de mètres en amont. Bien que cette pente raide soit de faible extension (quelques dizaines de mètres de dénivellation), elle a atteint en contrebas une zone assez éloignée, il a été emporté.

Une avalanche peut être qualifiée de :

Spontanée

Spontanée (ou naturelle) si elle se déclenche uniquement à cause des conditions météorologiques ou de la transformation naturelle du manteau neigeux. Le départ peut être ponctuel ou linéaire (départ en avalanche de plaque).

Départs ponctuel et linéaire.

En général, les avalanches ont un départ ponctuel ou linéaire. Celle-ci possède les deux catégories, même si le départ initial est ponctuel. C'est la première coulée avalancheuse qui a provoqué en aval un départ linéaire.

Provoquée accidentellement

Provoquée accidentellement si elle se déclenche à cause du passage d’une ou plusieurs personnes (skieurs, surfeurs, randonneurs à pieds ou en raquettes…). Dans ce cas, c’est le plus souvent une avalanche de plaque.

Plaque d'épaisseur modérée.

Bien que d'épaisseur modérée (20 à 60 cm sur les bord mais peut-être plus en son centre ?), cette plaque s'est décrochée sur une très grande distance.

Provoquée artificiellement

Provoquée artificiellement lorsqu’elle est déclenchée volontairement par un explosif (c’est le cas surtout dans les stations de ski afin de sécuriser les pistes de ski). Cette catégorie sera exclue des explications puisque ces avalanches sont sans danger pour les skieurs et randonneurs.

Provoquée naturellement

Provoquée naturellement lorsqu’elle est déclenchée par une chute de sérac, de corniche… ou un séisme !

Il existe plusieurs types d’avalanches :