Équipeur : François Ducastel

Première réalisation : Bernard Moulier

L’avis d’un grimpeur :
Une fois décollé du sol, plus moyen de lâcher les deux mains en même temps. Dès le départ, on commence à forcer sur de bonnes réglettes et aplats, avec peu de prises de pied. Quelques mètres plus haut, on a l’impression qu’on va pouvoir se reposer sur une bonne inversée, mais vu qu’on est franchement rejeté en arrière par le dévers et qu’il n’y a pas moyen de tendre les bras, le repos n’est que très relatif. Juste après, dans une section bien déversante, il faut s’arracher dans des mouvements bien athlétiques. Nous voici au seul bon repos de la section difficile. Une fois mousquetonné le relais intermédiaire, qui n’est là que pour consolider le goujon du bas planté dans du rocher douteux, on entre dans le crux : C’est pas très simple, à doigts avec plusieurs méthodes… à vous de trouver la moins dure. A peine plus haut, après un vague repos, voici un nouveau pas difficile où il va falloir se creuser encore la tête. C’est à droite que ça se passe : Encore au moins deux méthodes assez semblables. Chaussons précis fortement recommandés. Une fois le « bac » attrapé, il ne reste plus qu’un 7a+ de conti sur un superbe rocher (dans la partie basse, le rocher est moins propre et par endroits moins solide), où l’on pourra tomber gazé même sous le relais !

Cette voie sèche très lentement en cas de résurgences. Il y a moyen d’atteindre facilement le relais par la voie de droite.