Je vais essayer de vous expliquer que le changement climatique qui nous attend pour le milieu et surtout la fin du siècle est un changement climatique majeur qui va bouleverser la planète, à moins que l’humanité fasse rapidement de gros efforts. En effet, tout n’est pas perdu, même si on ne pourra pas revenir au climat actuel, mais chacun doit dès aujourd’hui commencer à modifier son comportement et convaincre un maximum de monde de faire de même.

De nombreuses affirmations proviennent du GIEC = Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat.

Le milieu ou la fin du siècle, c'est pour la génération de nos enfants ou de nos petits enfants.

Le changement climatique c’est une bombe à retardement qui risque « d’exploser » avant la fin du siècle.

C’est l’histoire d’un paquebot qui commence à couler lentement. Tout ça à cause des passagers de première classe qui ont laissé par négligence des produits corrosifs en fond de cale. Ils savent que les petites fuites commence à s’agrandir. Il est impossible de réparer le navire rapidement, mais on sait que si tout le monde fait un effort pour écoper, on évitera le naufrage. Pourtant, les passagers de première classe préfèrent rester confortablement dans leur cabine trois étoiles : ils savent que s’il vont écoper, ils risquent de se la faire prendre et de se retrouver ensuite dans des cabines plus spartiates ; et puis ils disent qu’il n’y a pas de raison qu’ils fassent des efforts si les autres passagers de deuxième et troisième classe ne font pas de même ; ces derniers rétorquent que c’est à cause des passagers de première classe que le bateau coule, que c’est donc à eux de commencer. Et pendant ce temps, le bateau continue à couler, l’eau commence à atteindre les cabines de troisième classe, de plus en plus vite… attendront-ils qu’il soit trop tard pour agir ?
Quel rapport me direz-vous avec le changement climatique ? Remplacez le paquebot par notre planète Terre et son climat qui devient malade, les passagers de première classe par les terriens des pays riches, les passagers de deuxième classe par les pays en voie d’industrialisation (par exemple la Chine et l’Inde) et ceux de troisième classe par les pays les plus pauvres : Vous avez alors exactement la situation actuelle concernant le changement climatique.

Le changement climatique : une réalité

Personne ne peut plus nier le changement climatique en cours. La hausse des températures est flagrante, surtout depuis les années 80.

Température moyenne annuelle à Annecy de 1876 à 2022. En gris la moyenne sur 10 ans, qui a augmenté de 2,4°C environ depuis la fin du 19ième siècle, alors que la planète se réchauffait de 1,1°C. L’augmentation est plus importante en été : 2,5°C à Annecy.

Source Météo-France

L’évolution des précipitations est moins nette, notamment en France et en cumul annuel, mais des variations se produisent entre les saisons, qui dépendent de l’endroit considéré.

S’il est plus difficile de se prononcer sur l’évolution des phénomènes météo extrêmes, par manque de mesures adéquates très anciennes, il paraît assez évident que la multiplication de ceux-ci n’est certainement pas un hasard. Exemple en 2021 (après la crue dévastatrice en 2020 de la vallée de la Roya, dans les les Alpes Maritimes) : 
– Températures record : 38°C au-delà du cercle arctique, 47°C en Espagne, 49°C à Tunis et en Sicile, 50°C au Canada.
– Conséquence, des incendies d’ampleurs exceptionnelles : plus de 170 000 km2 en Sibérie, Californie, Turquie, Grèce, Algérie. À cause de ces gigantesques incendies, les émissions mensuelles mondiales ont battu un record en juillet, record battu à nouveau en août.
– Précipitations violentes, par ordre chronologique : désastre sans précédent en Allemagne, Chine où l’équivalent de près d’une année de précipitations est tombé en à peine 72h, Japon où l’on a relevé des précipitations d’un niveau inédit, Turquie là aussi des inondations sans précédent, ainsi qu’aux États Unis en Louisiane (cyclone Ida) puis New York, et aussi en Inde mais aussi en France à Agen (« un épisode quasiment improbable pour le climat d’Agen dont l’occurrence ne peut s’expliquer que par l’impact du changement climatique en cours« ), puis dans le secteur de Nîmes une semaine plus tard (« un épisode qui se produit statistiquement moins d’une fois par siècle, jamais, dans le département du Gard, un tel cumul n’avait été relevé, ce record absolu pour le département du Gard est également proche du record pour l’ensemble de la France métropolitaine« ), cette fois en octobre le record de précipitations en 24 h est pulvérisé à Nantes et quelques jours plus tard le record européen de précipitations en 24h est battu à Rossiglione avec 927 mm !!!
– Brésil : sécheresse exceptionnelle.
– Groenland : Fonte record de la calotte de glace et première pluie au point culminant.

Ça continue en 2022 :
– Températures record : 42,5 °C à Córdoba (Argentine), 45,2°C au Cap (Afrique du Sud), 50,7°C dans la ville d’Onslow (Australie), cette température étant un record mondial.
– Pluies hyper abondantes en Australie en février. Il est tombé en seulement 3 jours jusqu’à 70% de la quantité de pluie annuelle. La ville de Sydney en partie évacuée.
– Records de chaleur hallucinants en Antarctique en mars : certains records mensuels battus de 15°C ! Certaines zones ont été 40°C plus chaudes que la normale !!!!!
– Canicule historique en Inde et Pakistan de mars à mai avec d’une durée inédite et d’une intensité record (50°C).
– Inondations sans précédent au Yellowstone (États-Unis) en juin.
– Très forte moussons en Inde (il est tombé 6 fois de pluie que la normale, des centaines de milliers de personnes déplacées) et au Bangladesh (9 millions de personnes en situation de détresse).
– Après une première vague de chaleur en juin sur l’Europe de l’ouest, où quelques records absolus de chaleur ont été battus, une vague beaucoup plus intense touche l’Espagne puis la côte Atlantique française le 18 juillet (ce jour là, la température grimpe presque partout jusque vers 40°C avec des pointes à plus de 42°C, de très nombreux records absolus de température sont battus, celui de Brest est « explosé » de presque 4°C), et le lendemain au Royaume Uni on relève pour la première fois une valeur de 40°C.
– Vitesse de vent sous orage jamais vue auparavant en France avec 224 km/h en Corse le 18 août.
– Inondations de mousson exceptionnelle au Pakistan, à cause de précipitations nettement plus fortes qu’habituellement, aggravées par la fonte accélérée des glaciers. 10% du pays sous les eaux.
– Inondations historiques au Nigeria. 600 morts et 1,5 millions de personnes déplacées.

2023 :
– Californie : pluie très intense début janvier, provoquant d’important dégâts. À la mi-janvier à certains endroits le cumul annuel de pluie a déjà été atteint !
– Antarctique : fonte record de la banquise (record depuis qu’elle est surveillée par satellite en 1979).
– Record absolu de la température moyenne des océans, depuis le début des mesures par satellite (1981), idem pour la Méditerranée.
– Records de température pour un mois d’avril battus de plusieurs degrés (!) en péninsule ibérique (39°C). Des records aussi en avril au Maroc et Algérie, ainsi qu’au Vietnam (44,6°C !).
– La sécheresse historique en Espagne et Pyrénées Orientales continue à s’aggraver.
– Incendies de forêts hors norme au Canada et à une saison inhabituelle (au printemps). Rien qu’au Québec, en juin, 1,3 million d’hectares ont été incendiés contre moins de 10.000 en moyenne les dix dernières années. Les surfaces brûlées en 25 jours dépassent la totalité de celles comptabilisées ces 20 dernières années réunies.
– 52°C dans l’ouest de la Chine, 50°C au Maroc, 49°C à Alger et Tunis, 48°C en Sicile et Sardaigne (48,2°C à Jerzu, record européen absolu), 47°C en Espagne.
– Chine : Record de quantité de précipitations depuis au moins 140 ans dans la région de Pékin suite au passage d’un cyclone, provoquant des inondations historiques.
– Record de la plus basse superficie de la banquise Antarctique pour un mois d’août (hiver austral). Manque 15% de la valeur normale.
– Record absolu d’altitude de l’isotherme 0°C, mesuré à 5300 m à Payerne (Suisse), la série de mesure remontant à 1975.
– Record absolu de pluie en 24 h en Grèce début septembre « C’est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d’eau tombée en l’espace de 24h depuis que la Grèce possède des archives sur le sujet » (750 mm, environ l’équivalent de 3 mois de pluie, tombés en seulement 10 h). Cette tempête « Daniel » a aussi causé des inondations catastrophiques dans l’Est de la Libye.
– 38°C en Argentine le 1er août alors que là bas, c’est l’hiver austral.
– Une étude suisse montre que les glaciers de ce pays ont perdu autant de masse de glace en 2022 + 2023 qu’entre 1960 et 1990.
– À l’échelle mondiale, 2023 est l’année la plus chaude enregistrée depuis le début des mesures (au milieu du 19ième siècle), la valeur étant nettement plus élevée que les années précédentes. À l’échelle de la France, c’est la deuxième année la plus chaude, après 2022.
– La température moyenne des océans reste à un niveau très nettement supérieur à toutes les précédentes mesures (débutant en 1981) à partir du mois d’avril, « dépassant les précédents taux dans des marges que l’on croyait impossibles ».

2024 :
– Très nombreux records de chaleur en Afrique en début d’année, aussi bien côté sud (été austral) que côté nord (début du printemps).
– Mars 2023 est de douzième mois consécutif le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale.

Le changement climatique : comprendre les enjeux

On entend fréquemment parler du réchauffement de la planète de 1°C, 2°C voire plus. Cela peut paraître insignifiant au regard des variations au cours d’une journée ou entre l’été et l’hiver. Mais il faut comprendre que le réchauffement sur les continents est bien supérieur, car les océans se réchauffent moins vite. En France, hormis sur la façade Atlantique, on gagne ainsi environ 2°C quand la planète en gagne 1°C.

Quand on entend parler de réchauffement climatique, il faut attention aux références :
– références spatiales : ne pas confondre l’échelle planétaire et l’échelle locale.
– références temporelles : le réchauffement prévu ou constaté est-il depuis l’ère préindustrielle ou bien depuis une période plus récente ? La prévision est-elle pour 2050, 2100… ?
– d’autre part il ne faut pas confondre climat et météo : 1°C localement sur une journée, ce n’est rien alors que 1°C localement tous les jours c’est bien plus impactant, et d’autant plus si c’est à l’échelle planétaire.

Température planétaire des 2000 dernières années. La plage en gris claire correspond à l’incertitude.

Source rapport du GIEC 2021

Les activités humaines ont entraîné le réchauffement du climat à un rythme sans précédent au cours des 2000 dernières années, au moins. (source rapport du GIEC 2021)

Il y a environ 20 000 ans, lors de la dernière période glaciaire, la planète était plus froide d’environ 5 à 6°C seulement, les glaciers des Alpes descendaient alors presque là où se trouve désormais la ville de Lyon. Le rapport du GIEC 2021 (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) prévoit un réchauffement planétaire jusqu’à 5°C à la fin du siècle dans le pire des scénarios. On est dans le même ordre de grandeur mais cette fois vers des températures en hausses.

L'ampleur des changements récents du système climatique dans son ensemble et l'état actuel de nombreux aspects du changement climatique sont sans précédent depuis des centaines de milliers d'années. (source rapport du GIEC 2021)

Le changement climatique : les causes

Le climat a toujours varié de manière naturelle. Les causes des cycles sont des variations très lentes de l’orbite de la Terre, sur des des échelles de plusieurs dizaines de milliers d’années ainsi que, plus minoritairement, des variations de la puissance du rayonnement solaire. Nous sommes actuellement dans une période interglaciaire, le climat devrait donc avoir atteint une période chaude stabilisée. Hors on observe un réchauffement très rapide.

Le réchauffement observé est dû aux émissions anthropiques, le réchuaffement lié aux gaz à effet de serre étant partiellement masqué par le refroidissement provoqués par les aérosols. (source rapport du GIEC 2021)

Le réchauffement climatique est dû à l’augmentation de l’effet de serre.

L’effet de serre, c’est la capacité de l’atmosphère à garder une partie de la chaleur qui nous provient du soleil (sous forme de rayonnement visible : la lumière du soleil) : Cette chaleur essaye de s’échapper de notre planète sous forme de rayonnement infrarouge (le même rayonnement que la lumière mais dans une longueur d’onde, une couleur en quelque sorte, invisible par l’oeil humain) mais une partie est piégée par les gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère.

Certains gaz à effet de serre sont émis par l’activité humaine. L’augmentation de la quantité de gaz à effet de serre produit donc évidemment un réchauffement de l’atmosphère, qui induit d’autres changements dans le climat.

Le gaz à effet de serre principal contributeur au réchauffement climatique est le CO2 (gaz carbonique), suivi par le méthane et un peu plus modestement par d’autres gaz. Le gaz carbonique provient essentiellement de la combustion du pétrole (essence, gasoil, kérosène, fioul), du charbon et du gaz. Le méthane provient en grande partie de l’agriculture.

La concentration de CO2 dans l’atmosphère est la plus forte depuis au moins 2 millions d’années. (source rapport du GIEC 2021)

Source des émissions de gaz à effet de serre en 2010 à l’échelle mondiale (tous gaz confondus).

Source www.lelivrescolaire.fr

Les projections pour le 21ième siècle

Les scientifiques du GIEC ont créé différents scénarios socio-économiques « SSP » pour pouvoir étudier le futur. Ils sont numérotés de 1.9 pour celui conduisant à une diminution très rapide et importante de nos émissions, à 8.5 pour un scénario où les émissions continuent à augmenter sans aucune mesure d’atténuation.

En 2021, la trajectoire suivie à l’échelle mondiale est encore proche du pire scénario, le 8.5.

Prévision de la température planétaire jusqu’à la fin du siècle en fonction de différents scénarios du comportement de l’humanité. Les plages de couleurs pastels correspondent à l’incertitude.

Source rapport du GIEC 2021

Le réchauffement planétaire pourrait atteindre 5°C à la fin du siècle si rien n’est fait pour le contrer.

Quelles conséquences probables ?

– Canicules plus fréquentes et plus intenses.
– Sécheresses plus fréquentes en été (même en absence de modification de la quantité de pluie, l’évaporation est en hausse).
– Phénomènes violents plus nombreux : pluies intenses, forts orages, cyclones de forte intensité. Et par conséquents des dégâts.
– Hausse du niveau des océans (elle atteint déjà 20 cm depuis le 19ième siècle), menaçant les zones côtières de très faible altitude.
– Recul des glaciers et diminution de l’enneigement, surtout à moyenne altitude. Cela modifie alors la période d’étiage (basses eaux) des cours d’eau, qui intervient plus tôt et dure plus longtemps. Dans certaines régions du monde, l’alimentation des cours d’eau par la fonte de glaciers va disparaître.
– Modification de la végétation et de la faune, qui migre ou tente de migrer vers des latitudes et altitudes plus élevées.
– Dégel du « permafrost » (pergélisol en français), ces zones de terrain gelé toute l’année. C’est d’une part le cas en haute montagne, ce qui provoque des écroulements de plus en plus nombreux : une partie de notre patrimoine d’escalade est en danger. C’est d’autre part le cas dans les zones arctiques, notamment dans le nord de la Sibérie, ce qui pourrait dégager dans l’atmosphère de très grandes quantités de gaz à effet de serre, accentuant alors encore plus le réchauffement climatique (ce phénomène n’est pour l’instant pas pris en compte par les modèles qui prévoient l’évolution climatique).
– Migration de populations provenant de zones devenues invivables du fait des conséquences listées ci-dessus, ce qui concernera probablement des centaines de millions de personnes.

Que faire pour lutter contre le changement climatique ?

Les efforts de chacun doivent absolument compléter les actions politiques et l’évolution technologique.

La diminution des émissions de gaz à effets de serre doit être tellement importante, que :
– On ne peut tout attendre du progrès technologique, d’autant plus qu’il n’est pas assez rapide.
– On ne peut tout attendre des décisions politiques, d’autant plus qu’à part quelques promesses, on ne voit pas venir grand chose.
– Une implication de chaque citoyen est indispensable pour diminuer son impact sur l’effet de serre et convaincre le plus de monde possible.

En France, les deux plus gros conributeurs aux émissions de GES sont le transport et le chauffage des bâtiments, suivi par l’alimentation.

Source bonpote.com

Plusieurs solutions pour limiter notre impact dû au transport :

> Pour les très courts trajets, choisir la marche à pied ou le vélo. La voiture est très polluante lorsque le moteur est froid (un parcours de plusieurs kilomètres est nécessaire pour atteindre une température optimale).
> Utiliser au maximum les transports en communs terrestres. Un parcours en train ou en bus est 3 à 30 fois moins polluant qu’en voiture.
> Éviter au maximum d’utiliser l’avion. Un trajet en train en France est 35 fois moins polluant qu’en avion.
> En voiture, adapter une conduite économique (30 à 50% d’économie) qui permet en outre d’alléger nos dépenses, effet immédiat !

Autre domaine où le comportement individuel peut avoir un effet considérable sur la consommation d’énergie : le chauffage.
Il est facile de faire baisser sa facture et par conséquence d’avoir un comportement plus respectueux de l’environnement :
> Règle n°1 : Ne pas trop chauffer. 1°C en moins, c’est environ 10 à 15% d’économie. En période de chauffe, garder un pull plutôt que d’être en chemise.
> Règle n°2 : Fermer les volets la nuit pour limiter les pertes de chaleur. Laisser le soleil pénétrer à l’intérieur en journée.
> Règle n°3 : Baisser le chauffage en période d’absence ainsi que la nuit.
> Règle n°4 : Règle essentielle mais plus difficile à mettre en oeuvre, qui impose d’être propriétaire : Bien isoler son logement, toit, mur, fenêtres et sol. Construire un logement conçu pour consommer moins (il existe de nombreuses possibilités à combiner).

Limiter sa consommation d’énergie, c’est aussi éteindre les lampes inutiles, débrancher les appareils électriques et veille ou acheter des appareils moins énergivores.

C’est aussi dans ce que nous achetons que se trouve une partie des émissions de gaz à effets de serre que nous émettons. Ces émissions indirectes de gaz à effet de serre sont fortement influencée par la longueur du trajet que le produit doit effectuer pour venir jusqu’à nous, ainsi que son mode de transport (un transport rapide en avion est énormément plus polluant qu’un transport lent par le train ou le bateau). En consommant des produits fabriqués à faible distance contribue à la diminution des émissions des gaz à effet de serre. En consommant des fruits et légumes de saison, on y contribue aussi (dans le cas contraire, on achète des produits ayant utilisé des serres chauffées ou provenant de l’autre hémisphère).

Il en est de même pour la nourriture consommée. La production de viande de ruminants (boeuf, veau, mouton, agneau) est plus néfaste que les autres produits à cause des importantes émissions de méthane par ces animaux. Le méthane à un pouvoir d’effet de serre bien plus important que le gaz carbonique (CO2). D’une manière générale, la production de viande est très couteuse en énergie (soja à cultiver, transporter…. pour être transformé en viande avec un rendement vraiment faible) : dépense en pétrole et émissions de CO2 bien plus importante que si on mange des céréales.

Impact du choix d’alimentation sur les émissions de GES.

Source bonpote.com

Le changement climatique est directement lié à la population mondiale, qui augmente de plus en plus vite grâce à l’augmentation de l’espérance de vie. Pour les solutions, je vous laisse à vos réflexions…

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