De grandes voies, équipées mais typées plutôt terrain d’aventure du fait de la qualité du rocher, pas partout irréprochable et de l’engagement voire de l’exposition des voies.

Accès :
Par le haut (plus court et très agréable) : Accès réservé à ceux qui sont sûrs de sortir la voie ! Gagner le bas de Flaine et prendre une piste horizontale à gauche, juste avant le grand parking (à côté du départ de la télécabine de l’Aup de Véran). La piste contourne le bas de Flaine, monte un peu et rejoint une route en mauvais état, que l’on suit vers la droite. Un peu plus loin, suivre un peu la première piste à droite et se garer avant qu’elle ne soit trop raide. Continuer à pied puis prendre une autre piste assez horizontale à droite en direction des chalets d’Aujon (pancarte), que l’on rejoint. Continuer horizontalement à travers pâturages vers l’ouest, passer juste à droite d’une petite falaise puis monter et traverser pour gagner un vague col au bord de la falaise, où poussent quelques pins. Le relais sommital de Châtelet les halles se situe sur un rocher juste à droite du col. 55 minutes.

Par le bas (long et très pénible) : Accéder à la Colonnaz par une route qui passe au pied de la falaise du Tourbillon puis qui se transforme en chemin carrossable (route des Feux, à droite après les Carroz sur la route de Flaine, mais avant les dernières maisons). Se garer à l’entrée du hameau, à côté de la croix. Suivre le bon sentier jusqu’au col de la Frête (accessible aussi en 4×4 en passant par Luth : on gagne 200 m de dénivellation). Au col, entrer dans la forêt et remonter un éperon du terrain en direction de l’Est (parallèlement au sentier vers le col du Cou) pendant environ 10 minutes. On arrive sous une clairière. Partir alors dans une très longue traversée légèrement ascendante vers la droite dans du terrain assez raide et sans sentier, en cherchant son chemin au mieux quand la végétation est gênante. Monter plus franchement quand on arrive (enfin !) à apercevoir la falaise de la pointe de Bornand à travers la forêt. 1 h 30 pénible, à l’aller comme au retour… bon courage !