C’est l’un des sites les plus difficiles de la Haute-Savoie. Presque toutes les voies sont vraiment belles et souvent longues. De nombreux petits secteurs sympas bien différenciés. Depuis le mur de Carpe diem à l’extrême gauche, grimpable les belles journées d’hiver, jusqu’au bombé des Sauvages à l’extrême droite, bien ventilé et frais, en passant par les dévers « péchus » de Quartier Jacquard ou encore par le secteur haut-perché de Célestine et ses envolées de plus de 40 m,  on peut presque toujours grimper « peinard » au Suet. Le Suet reste une valeur sûre pour les « gros bras ». Le dévers n’est pas renversant mais les prises sont rarement crochetantes. Les fameux aplats en ont fait souffrir plus d’un. On guettera donc les conditions où les prises « collent » : le Suet est à déguster frais et sec ! On peut y grimper certaines belles journées d’hiver, l’été aussi en matinée, les meilleures saisons restant l’automne et le printemps. L’escalade est possible sous pluie même forte mais le gros inconvénient vient des résurgences, qui sont tenaces dans de nombreuses voies lorsque le terrain est bien humide et quelques voies sont vraiment très longues à sécher.

Entre Taninges et Mieussy, quitter la D 907 au hameau des Vagny (à droite en venant depuis Taninges) en direction de la Chapelle Saint-Grat. 1,5 km plus loin, juste après le lieu-dit « Champachoux », prendre à droite une petite route descendante (« chemin des Sachets »). Se garer impérativement avant la dernière maison, emplacement exigu pour quatre ou cinq voitures. A pied, dépasser discrètement la maison. Au bout de la route, remonter le chemin à gauche sur 20 m puis bifurquer à droite. Après 30 m, gravir la croupe boisée sur la droite, on débouche rapidement sur un replat dont on s’échappe par une sente horizontale jusqu’à la falaise.
Secteur Grand Suet : Depuis le secteur Pergola, longer la falaise sur la droite pendant 5 à 10 minutes.